13 février 2012

LUNDI 13 FEVRIER 2012 : LE MONT DES OLIVIERS


Départ à 8h00 pour l'église de Bethphagé situé à quelques centaines de mètres de la maison des Filles de la Charité qui nous accueillis lors de notre 1ère nuit en Terre Sainte à Béthanie dans le quartier de Jérusalem Est.
L'église de Bethphagé est une église franciscaine bâtie sur d'anciennes ruines croisées et rappelant l'épisode de l'ânon et de l'ânesse cité dans Matthieu 21:1, Marc 11:1 et Luc 19: 29. C'était avant que Jésus ne fasse son entrée à Jérusalem (le jour des rameaux).
Nous lisons Jean 11:1-54, la résurrection de Lazare.

Le village de Bethphagé (la maison des figues) se situait à 2000 coudées à pied de Jérusalem (limite de trajet permise le jour du Sabbath), à mi-chemin entre Béthanie et Jérusalem. L'église de Bethphagé se situerait à son emplacement présumé.
Dans l'église, une pierre carré décorée de peintures rappelant l'épisode de l'ânon, vestige de l'ancienne église, est visible. 
La résurrection de Lazare


Une tradition (folklore) affirme qu'elle aurait servi à Jésus pour monter sur l'ânon. C'est de cette église que démarre la procession des Palmes le jour des Rameaux comme cela se faisait au 12è siècle.
Les fresques de l'église des franciscains rappellent les épisodes de Béthanie (résurrection de Lazare, Marthe et Marie) et ceux de l'entrée de Jésus à Jérusalem.
Tony nous signale aussi un détail sur la fresque murale du choeur où on peut voir un homme voilé rappelant Simon le lépreux chez qui Jésus résida à Béthanie (Matthieu 26, 6).




Nous nous rendons ensuite à l'église du Pater (ou Eléona, déformation araméenne du grec Elaion qui signifie oliviers) sur le mont des Oliviers. 


L'église est en fait celle du Carmel fondée sur ce lieu en 1872 par la princesse Héloïse de la Tour d'Auvergne.
L'église est construite sur les ruines de la basilique bizantine élevée par l'impératrice Hélène, mère de l'empereur Constantin, au droit d'une grotte mystique que la tradition considérait comme la grotte de l'enseignement (en fait des derniers enseignements de Jésus avant son ascension). Le cloître actuel érigée par la princesse de la Tour d'Auvergne est calqué sur celui du Campo Santo de Pise. 
Le cloître au fond et l'entrée de la grotte de l'enseignement.
Les historiens estiment que la basilique bizantine de l'Eleona était vraisemblablement du même modèle que celle de la Nativité à Bethléem. On retrouve au-dessus de la grotte de l'enseignement, la surélévation du sol située sous l'abside comme à Bethléem. L'accès à la grotte se fait par 2 escaliers (une pour descendre et une pour montée). Suivant la tradition, c'est dans cette église qu'étaient enterrés depuis 350 les évêques de Jérusalem dont Cyrille de Jérusalem, mort en 386. 

Les murs du jardins et du cloître sont tapissés par la prière du Notre Père en différentes langues notamment en français, en arabe, en hébreux, en futunien.

Nous descendons le mont des Oliviers à pied vers la vallée du Cédron. Une petite rue (avec une pente assez raide) passant au milieu du vieux cimetière juif, nous mène au Dominus Flevit (le lieu où Jésus pleura sur la ville de Jérusalem).
Nous descendons ensuite à pied à Gethsémani pour visiter le jardins des oliviers et la basilique des nations.
Nous allons ensuite assister à l'office de midi avec les dominicains du monastère Saint Etienne de Jérusalem au 6 de la Nablus Road (c'est là que se situe l'Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem. C'est la source de la Bible de Jérusalem). La messe a lieu dans la chapelle d'hiver du monastère décorée par les vitraux d'Henri Guérin. 


Puis déjeuner chez les brigidines de Jérusalem, dans leur maison au pied du mont des Oliviers (Centre Jean-Paul II pour le dialogue inter religieux). L'accueil et le repas sont très bons. Au menu, riz avec du formage, salade, poulet avec des petits pois frais et gâteau maison en dessert. C'est une belle maison qui dispose assure aussi l'accueil des pélerins en Terre Sainte.

Nous partons ensuite pour le tombeau de la Vierge à Gethsemani puis chemin de croix dans le jardin des Franciscains. Un moment de prière bien apprécié.

Après le dîner, ceux qui le souhaitent sont invités à une conférence donnée par le Père Peter Madros du Patriarcat Latin de Jérusalem. La conférence porte sur différents sujet qui nous intéresse comme l'Islam, les relations entre Islam et christianisme, les sectes et certains passages des Evangiles, la situation en Terre Sainte, etc. Il nous a fait une catéchèse remarquable. C'était passionnant. La fougue et l'humour du Père Peter Madros ont permis de détendre l'attention mais surtout à nous faire comprendre simplement des sujets ardus. Notre guide Tony nous avait prévenu que c'était une tête.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire